La Froment du Léon,
en deux mots
Originaire du nord de la Bretagne, apparentée à la Jersiaise et la Guernesey, la vache Froment du Léon est adaptée au climat tempéré de cette région, baignée par le Gulf Stream. Avec un gabarit moyen et une allure affinée, une robe de couleur froment, c’est une vache au caractère docile, doux et agréable.
Elle a entretenu pendant des siècles, les terres de la noblesse du Léon, d’où son surnom de « vache des châteaux » ou « vache à madame » car elle était aussi très souvent élevée par les femmes. Traditionnellement adaptée aux côtes bretonnes, elle ne supporte ni les températures extrêmes, ni les changements brusques d’alimentation. Élevée en douceur, elle donne un lait riche en minéraux, en bêta carotène et en bons acides gras ; il est donc idéal pour la transformation laitière notamment en beurre.
- Robe froment clair à froment foncé unie ou avec des taches blanches peu étendues sur le ventre et au front
- Tête longue et fine, yeux à fleur de tête, chanfrein droit
- Mufle et muqueuses claires
- Cornes fines et courtes, croissant relevées, de couleur blanche à la base et noire à la pointe
- Taille moyenne : Jusqu’à 1,40 m environ au garrot
- Poids : environ 500 kg pour les femelles – 650 à 800 kg pour les mâles
- Race laitière au caractère beurrier de premier ordre grâce au lait très riche et coloré
- Vache précoce, à croissance lente mais continue et longue
- Vache délicate, sensibles aux changements d’alimentation
- Race adaptée à un climat tempéré
- Très docile, tout en gardant du tempérament.
19e siècle
- Du type bovin breton, est sélectionnée progressivement une population à robe blonde ou froment et à robe rouge (future pie rouge des plaines), plus grande que la variété de l’intérieur des terres. La race est génétiquement proche des races des îles Anglo-Normandes : la Jersiaise, dont elle serait cousine, et la Guernesey, dont elle serait une ancêtre (ou l’inverse, on ne sait pas exactement). On parle de race « Léonarde » ou « Léonnaise ».
1907
- Création du livre généalogique de la race Froment du Léon à Saint-Brieuc ; 35 000 vaches sont alors recensées.
1914
- La Froment du Léon est présentée pour la première fois au Concours Général de Paris.
1932
- La chute des effectifs démarre : 25 000 vaches sont recensées en 1932, puis 5000 en 1962, et seulement 2 500 en 1968.
1939
- La race n’est plus présentée au Concours Général Agricole.
Années 50
- Les éleveurs de Froment du Léon, très actifs, sont les pionniers de la création du Syndicat du contrôle laitier dans les Côtes d’Armor.
1961
- 58 sujets sont présentés au Concours de Saint-Brieuc, mais la race est très en danger. Les éleveurs décident d’importer de la semence de taureaux Guernesey pour aider à sauvegarder la race.
1964
- Les premières inséminations de Froment sont réalisées avec des paillettes de taureaux Guernesey.
1978
- On retrouve quelques spécimens dans la région du Goëlo (Etables-sur-mer, Binic), permettant le sauvetage de la race. Une quarantaine de vaches et 4 taureaux subsistent.
1980
- Création d’un code race pour la Froment du Léon.
1981
- Entrée de 4 taureaux Froment du Léon au Centre d’Insémination Artificielle de Créhen (22).
1994
- Le syndicat d’éleveurs froment du Léon est créé, sous l’impulsion de Jean Sergent, technicien au Parc Naturel Régional d’Armorique.
2016
- Mise à jour du standard de la race avec l’Institut de l’Elevage.
2017
- Création de la marque « Froment du Léon » par le Conseil d’Administration du syndicat.
Association
Syndicat des éleveurs de Froment du Léon
Poulprenn
22110 Mellionnec
lafromentduleon.com
Présidente : Sophie BEGAT
fermedepoulprenn@orange.fr
02 96 24 23 51
Animation : Fédération Races de Bretagne
02 23 48 29 17
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