Le Bleu du Maine,
en deux mots
La race Bleu du Maine a été créée au XIXe siècle, par croisements de races anglaises Leicester et Wensleydale (à face colorée) sur les races locales, simultanément avec l’importation des bovins Durham. Dans son berceau d’origine (dépt. 49, 53, 72, 61), elle a été supplantée par la Rouge de l’Ouest ; un noyau dynamique s’est installé dans les Ardennes entre les deux guerres.
Toujours notée avec de grandes qualités d’élevage : facilité de mise-bas, haute prolificité (200 %) et importante production laitière, cette grosse race d’herbage (brebis de 80 à 100kg et bélier de 120 à 140 kg) présente une toison blanche et se caractérise par une pigmentation bleu foncé de la tête et des membres. Avec un front large et un profil légèrement busqué, la tête est dépourvue de cornes dans les deux sexes.
- Tête et membres bleu ardoise
- Pas de corne ni chez la brebis ni chez le bélier
- Front large dégagé de laine, profil légèrement busqué, yeux à orbites saillantes, nez large
- Laine blanche, tassée, homogène, couvrant tout le corps sauf la tête
- Épaules musclées, poitrine large et profonde, attache de la queue noyée dans la croupe
- Poids : 80 à 90 kg pour les brebis/ 100 à 130 kg pour les béliers/li>
- Race bouchère, avec des agneaux bien conformés
- Brebis prolifique avec 2 à 3 agneaux, et assez de lait de qualité pour les nourrir
- Agnelages faciles grâce à la petite tête des agneaux à la naissance
- Race herbagère valorisant bien les prairies et adapté au plein air
- Caractère docile et non grégaire
1927
- Création du premier syndicat d’éleveurs de la race, suivi presque dix ans plus tard, en 1936, par l’ouverture du livre généalogique par la Société des Éleveurs du Mouton Bleu du Maine (créée la même année). C’est également en 1936 que les Bleus du Maine ont participé au Concours Général de Paris.
Entre les années 40 et 60
- La Bleu du Maine est très présente dans les élevages allaitants de Rouge des prés. Dans les Ardennes se développe un noyau dynamique d’éleveurs.
Dans le début des années 70
- L’exportation commence vers l’Allemagne puis vers l’Angleterre, L’Ecosse, la Belgique et la Suisse. A partir de ce moment, la race ne cesse de se développer jusqu’à son âge d’or dans les années 1985, comptant plus de 80 000 reproducteurs. Le pic des exportations a lieu dans les années 1985.
Dans les années 1990
- Avec la baisse des exportations et l’évolution des exploitations traditionnelles, les effectifs diminuent.
Entre 1995 et 2005
- On observe un regain d’intérêt pour le mouton Bleu du Maine, avec une augmentation du nombre de brebis inscrites à l’UPRA.
1999
- Louis Reveleau, ancien professeur au Centre d’Enseignement Zootechnique de la Bergerie Nationale de Rambouillet, expert ovin pour le CRAPAL, réalise une première tournée d’élevages d’état des lieux le plus exhaustif possible dans le troupeau Bleu du Maine hors UPRA de plus de 10 femelles, dans toute la France afin d’appréhender la variabilité génétique de la race.
2006
- Un technicien du CLASEL72 (David Rocheteau) est mis à disposition de l’UPRA pour les tournées et le suivi du centre de béliers pour un temps partiel annualisé (20 journées pour l’UPRA).
2007
- Louis Reveleau réalise une deuxième tournée d’élevages dans les troupeaux Bleu du Maine hors UPRA de plus de 10 femelles dans toute la France.
2010
- L’UPRA, conformément à la nouvelle Loi d’Orientation Agricole, se transforme en Organisme de Sélection et créé l’OS Ouest Maine.
2018
- Une actualisation est entamée avec l’application du Règlement Zootechnique Européen.
Association
Organisation de Sélection Ovine Ouest-Maine
15 rue Jean Grémillon
72013 LE MANS CEDEX 2
bleudumaine.org
Président : Didier Foubert
foubert.bardoul@orange.fr
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