Le Solognot,
en deux mots
La solognote est une race ovine rustique française de petit effectif. Cette race, très ancienne, s’est développée avec le commerce de la laine pendant la Renaissance, et est restée la principale source de revenu pour les paysans de Sologne jusqu’au milieu du XIXe siècle où l’on ne compte pas moins de 300 000 têtes. La concurrence d’autres productions permises par les avancées technologiques, et le développement de la chasse comme activité économique entraînent le déclin de la race qui manque de disparaître.
- Toison de couleur d’un gris beige (bis),
ne couvrant ni la tête ni les pattes et partiellement la gorge et le ventre avec une laine de qualité moyenne, assez courte - Tête fine, sans cornes et sans laine, de couleur châtain roux uniforme
- Taille : 60 à 70 cm au garrot
- Poids : 55 à 65 kg pour les femelles / 80 à 90 kg pour les mâles
Crédit photo : Amaury Cormier
- Très rustique, adapté au sols pauvres et humides, à la végétation ligneuse, à la vie en extérieur
- Idéal pour l’entretien des sous-bois, landes, coupe-feu…
- Tolérance aux maladies et parasites, faculté de récupération
- Brebis maternelle, précoce sexuellement, prolifique et bonne laitière avec des agnelages faciles
- Caractère vif et curieux, plus proche de celui de la chèvre que du mouton
- Viande réputée excellente proche de celle du chevreuil, valorisable dans la marque « Agneau de Race Solognote »
Crédit photo : Samuel Gantier
La race Solognote, très ancienne, s’est développée avec l’essor du commerce de la laine pendant la Renaissance. L’élevage ovin est resté la principale source de revenu des paysans de Sologne jusqu’au milieu du 19e siècle : il est plus rentable que la culture de céréales sur les terrains pauvres de Sologne.
Dès 1800
- La préférence des éleveurs va aux moutons roux : cette couleur leur garantit un sang pur et donc un mouton résistant, vierge de tout croisement avec des races étrangères dont les importations vont bon train à cette époque, mais qui sont moins rustiques.
Vers 1850
- L’effectif ovin Solognot est à son apogée : on ne compte pas moins de 300 000 têtes. La population ne se réduit alors pas à la Sologne, mais s’étend au Val de Loire, à la Beauce et au Gâtinais.
20e siècle
- L’évolution des pratiques culturales, le développement de la chasse, l’exode rural suite à la Première Guerre Mondiale ainsi qu’une pratique du croisement mal contrôlée, entraînent la quasi-disparition de la race Solognote. Création du Syndicat ovin Solognot, avec pour objet la relance de la race. Mais la Solognote ne se reprend qu’à partir des années 1940.
1942
- Création du flock-book (livre généalogique) de la race ovine Solognote.
1948
- Fusion avec le syndicat ovin solognot.
1951
- Participation pour la première fois au Concours général Agricole de Paris.
1968
- Mise en réserve génétique de la race.
Un programme de gestion génétique est alors progressivement mis en place. Il débute en 1976 et s’appuie sur une population de 1000 brebis réparties en dix familles accouplées entre elles selon un plan très précis dit « schéma de rotation des familles ». Il s´agit de maintenir une bonne variabilité génétique tout en préservant ses caractéristiques spécifiques : standard, couleur, rusticité, performances d´élevage.
1979
- Création d’un centre d’élevage de béliers. Il élève chaque année quarante jeunes mâles choisis parmi les meilleurs de chaque famille.
2002
- La race intègre au schéma de sélection la résistance à la tremblante par le génotypage et l’utilisation de béliers exclusivement résistants.
2007
- Le schéma de sélection et la gestion du livre généalogique est repris par GEODE (GÉnetique Ovine de Développement).
2008
- GEODE est agréé en tant qu’Organisme de Sélection pour la race Solognote.
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Association Brebis Solognote en Pays de Loire
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