La poule La Flèche,
en deux mots
La poule La Flèche est une très vieille race française, connue depuis le 15e siècle, originaire de la région de la ville de La Flèche dans la Sarthe. Sa renommée lui vient de l’excellence de sa chair : les chapons et les poulardes de La Flèche étaient célèbres autrefois. Si la Sarthe et le Maine sont restées des régions d’élevage de volailles, la race de La Flèche n’a pas pour autant mieux tirer son épingle du jeu que les autres races françaises, dans le développement avicole des 50 dernières années, la Bresse mise à part, et encore. Ses effectifs sont devenus très faibles depuis la Seconde Guerre et n’ont pas pu être remontés depuis véritablement en race pure.
- A l’allure fière, torse bombé, haute sur patte, svelte et élancée
- La tête haute, avec deux cornes en guise de crête et des oreillons blancs en forme d’amendes
- Plumage d’un noir iridescent, avec une queue en panache
Crédit photo : Jean-Louis Langlais
- Volaille rustique, sans soucis, résistant bien à l’humidité et s’adaptant à tous les climats
- Réputée pour sa viande, fine et tendre
- Bonne pondeuse
- D’un instinct sauvage et pas très docile
Crédit photo : Jean-Louis Langlais
La poule La Flèche est une très vieille race française, connue depuis le 15e siècle, originaire de la région de Mezeray et des cantons de la région de la ville de La Flèche dans la Sarthe. Elle est déjà citée dans les menus d’Henri IV au 17e siècle. La production de poulets et poulardes était à l’époque très présente dans l’arrondissement de La Flèche.
Sa renommée lui vient de l’excellence de sa chair : les chapons et les poulardes de La Flèche étaient autrefois célèbres et commercialisés au marché de La Flèche. Si la Sarthe et le Maine sont restées des régions d’élevage de volailles, la race de La Flèche n’a malheureusement pas profité du développement avicole des 50 dernières années, comme l’ont fait d’autres races françaises.
1950
- Après la Seconde Guerre, ses effectifs ont fortement chuté et nous n’avons pas d’information précise sur l’évolution des effectifs.
2006
- Débute un travail de prospection et d’enquête qui place cette population dans les races les plus menacées de la région : quelques dizaines de poules seulement, et peu de variabilité génétique. Sa population est détenue essentiellement par des éleveurs amateurs.
2008
- Un élevage important basé en Ile de France est visité. Celui-ci est de grande qualité, il mérite d’être sauvé et récupéré. Le propriétaire âgé pense arrêter son élevage. Il a déjà cédé quelques reproducteurs en 2010/ 2011 en Pays de Loire à l’initiative du CRAPAL.
2011
- Un programme de sauvegarde est lancé afin de relancer cette race dans son berceau, à partir de cette une souche de grande qualité menée en vase clos pendant plus de 50 ans. Faisant suite à une décision d’intervention du CA du CRAPAL, 16 reproducteurs ont été acquis (5 coqs et 12 poules), puis placés dans plusieurs sites-élevage en juillet 2011 :
- Le Domaine des Rues à Chenillé- Changé (Maine-et-Loire)
- Le Lycée agricole de l’Orne à Sées
- Un éleveur à Argenton-les- Vallées (Deux-Sèvres).
- Malheureusement, les animaux se sont peu reproduits au cours des années suivantes et des élevages ont été décimés suite à l’attaque de prédateurs (renards, fouines…).
2018
- Des amateurs se sont constitués en association. L’objectif est la Sauvegarde et la Valorisation de la Poule La Flèche ce qui nécessite de répertorier les détenteurs de volailles La Flèche et de mettre en place un projet commun à l’ensemble des détenteurs de cette poule toujours appréciée.
Association
Association pour la Sauvegarde et la Valorisation de la Poule La Flèche
CRAPAL
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